
Les prochaines lignes vont être un peu compliquées, mais elles sont nécessaires.
En mettant en place ATIPIK, j’ai beaucoup lu sur le fonctionnement de la mémoire.
Au fond, je savais intuitivement qu’il était important de mettre en place des expériences notables afin de provoquer des « souvenirs qui restent ».
Maintenant, je voulais savoir pourquoi.
Pourquoi certains souvenirs restaient plus ancrés que les autres.
Au fond, je cherchais une réponse à la question « comment mettre en place une expérience et s’assurer que celle-ci reste dans les mémoires. »
Une question d’une importance capitale.
Les fondations avant la construction de la maison « projet ».
Pour commencer, nous allons donc faire une petite digression scientifique.
Promis, ça en vaut la peine.
Nous avons deux mémoires :
Une mémoire sur le court terme.
Une mémoire sur le long terme.
Celle qui nous intéresse ici, c’est la mémoire sur le long terme et plus précisément, la mémoire sur le long terme dd’éclarative.
La mémoire sur le long terme déclarative, nous permet de nous rappeler d’informations enregistrées et de les exprimer par le langage.
Cette mémoire sur le long terme déclarative se divise en deux.
Il y a la mémoire sur le long terme déclarative sémantique, comme les savoirs faire, par exemple, nouer son lacet.
Et il y a la mémoire sur le long terme déclarative épisodique, qui correspond à la mémoire des événements vécus :
Les fameux souvenirs : basés sur des lieux, des dates, des personnes…
C’est celle qui vous permet de vous souvenir du mariage de Jean-Charles d’il y a 15 jours AUSSI BIEN que de vos vacances à la mer lorsque vous étiez enfant.
Et ce qu’il y a d’incroyable avec la mémoire épisodique, c’est que c’est également elle qui vous permet de vous projeter dans le futur.
Le lien entre passé et futur dans les méandres de l’esprit est pour moi d’une importance capitale :
C’est le début de la construction du souvenir.
On anticipe, on se projette.
On attend l’expérience et on espère qu’elle sera notable et digne d’être conservée.
Autrement, elle finira dans un tiroir.
Plus généralement, les performances de la mémoire épisodique dépendent pour beaucoup de notre ressenti au moment de l’enregistrement des informations qui vont constituer le souvenir. (L’encodage)
Et comme notre mémoire épisodique est par nature autobiographique,
il est impératif que nous ayons vécu ces événements et que nous ayons ressenti une émotion.
Et c’est là que les expériences notables entrent en jeu.
On en parle dans un prochain article
ATIPIK, agence de communication spécialisée et dédiée aux Institutions Jeunesse
Mes sources sur cet article : Les différents types de mémoire – La mémoire épisodique
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